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Toutes mes pensées que j'aimerais partager avec toi...
30 juillet 2013

Lettre 10 : Rêve de toi

Mon cher petit lion,

Je viens de me réveiller d'un rêve que j'aurais voulu vrai ou éternel. Un rêve que je n'aurais pas voulu quitter. Et le réveil a été bien amère, il m'a ramené à ma triste réalité...

Je ne sais pas très bien où j'étais, je me rappelle juste une rue et qu'il faisait beau comme une journée d'été. J'étais avec S. mon première amour (je me demande bien ce qu'elle faisait là d'ailleur), on marchait, elle me sourirait. J'ai répondu à son sourire par un autre et je ne sais pas pourquoi mon regard s'est posé sur l'autre coté de la rue. Tu étais là, si belle illuminé par un rayon de soleil. Nos regards se sont croisés et mon corps, mon coeur, le temps s'est arrêté. Le bleu de tes yeux m'ont aspiré dans un ciel sans nuages où mon âme flotté comme un plume qui se laisse porter au gré du vent. Cet instant d'éternité a été prolongé par tout sourire, une douce caresse à mon coeur...

Et puis j'ai entendu une voix qui m'a sorti de cet endroit ou l'espace et le temps n'existé plus pour moi. C'était S. qui m'appellait, elle m'avait vu m'arrêter et était revenue vers moi. Elle m'a pris la main et m'a demandé qu'est ce qu'il y a. Elle a suivit mon regard, t'a vu, m'a sourit et m'a lâché la main. Alors j'ai traversé la rue pour te rejoindre et les battements de mon coeur résonné dans ma poitrine comme un tambour qui rythmait mes pas pour arriver jusqu'à toi.

En me voyant traverser la rue tu t'es enfuis, sans même regarder en arrière. Pourquoi fuir si tu m'avais vu, et même souris... Cette fois si je n'ai pas abandonné, je n'ai pas renoncé je t'ai couru après. Moi qui n'ai aucun souffle, aucune endurance j'ai couru comme si ma vie en dépendait. Mon coeur me disait que c'était le cas que de cette course tout dépendait et que si je ne te courrais pas après, je te perdrais à jamais...

Je ne sais pas comment mais dans une petite ruelle je te t'ai attrapé la mains et je n'ai plus voulu la lâcher. Cette main que je n'avais plus touché depuis si longtemps, ta chaleur au contact de la mienne. J'ai pris ta main, je t'es tiré vers moi et je t'ai pris dans mes bras. Je t'ai serré si fort qu'on aurait pu croire que je voulais t'étouffer, mais je voulais seulement d'inonder de tout mon amour, celui que je retiens tout ce temps... Et dans tes bras je n'ai pu retenir mes larmes et j'ai pleuré comme un enfant qui s'était perdu et qu'on a retrouvé...

Et la sans que je m'y attende tu m'as serré dans tes bras et tu as pleuré avec moi. Bien moins de larmes pour toi, il faut dire que je pleure pour deux aussi. On restait là, chacune dans les bras de l'autre à laisser aller ce que l'on avait gardé en nous. Et puis d'une toute petite voix je t'ai demandé de me pardonner, mais tu en as fait de m^me exactement en même temps. On l'a répété tant de fois ce "pardonne moi" que je n'ai pu compté. Et on s'est arrêté de parler, on était serré l'une contre l'autre de peur de se lâcher et de se perdre encore une fois. Alors dans le silence, nos coeurs se sont parlés. Ils se sont dit tout ce qu'il y avait à dire mais qu'au fond ils s'avaient déjà. Pour la première fois depuis longtemps, je me suis sentie à ma place à cet instant précis...

Bon après ça part un peu en cacahoutètes ou en sucettes comme tu préfère. Si tu préfère on dira qu'après ça part en M&Ms. On se retrouve chez une de tes tantes pour un repas. On ne se parle pas mais on se sourit et on se parle sans un mot. Ma marraine arrive pour nous chercher pour aller où je ne sais pas. Et dans le canapé y a les soeur de ma grand mère... Je t'ai dit que ça partait en M&Ms...

Mon dernier souvenirs c'est que je te serre dans mes bras, que j'entends ton coeur battre comme la dernière fois ou l'on s'est vu. Si fort qu'il aurait pu transpercé ta poitrine. Je te regards, je te souris et je regard tes yeux. Le bleu de tes yeux que j'ai tant rêvé, que je voyais à chaque fois que je regardais le ciel. Et je t'ai dit Je t'aime avec un sourire que je n'avais plus eu depuis longtemps. Et puis j'ai senti un souffle derrière moi, je me suis retournée et j'ai vu ma mémé qui me souriait. Elle était la devant moi à me sourire comme dans mon enfance...

Et puis je me suis réveillée.... Voilà ce dont j'ai rêvé. Et quand j'écris ces dernières lignes je me rends compte comment les rêves sont parfois cruels. Celui si m'a fait voir une possibilité qui n'existera peut être jamais. Les rêves sont tout de même un réconfort lorsqu'un coeur pleure de n'être point aimer...

A bientôt,

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  • Toi qui liras cela, elle a choisit d'abandonner et moi de ne pas renoncer... Car elle m'a demandé de respecter son choix de ne pas vouloir de moi dans sa vie, voici le mien : continuer à lui écrire pour peut être un jour guérir de ce coup de foudre à l'âme
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