Lettre 14 : anesthésie
Mon cher petit lion,
J'ai vu le médecin pas d'opération pour mon poignet juste le plâtre pendant 4 semaines... J'ai dormi toute l'après midi et je suis encore fatigué les médicaments me tuent.
Tu sais j'aurais bien voulu être opérer juste pour voir ce que ça fait d'être endormi et de ne plus rien ressentir. Depuis que je t'écris j'ai de moins en moins mal. Je suis comme anesthésiée. Bien sur je continue de penser à toi tout les jours, bien sur mes sentiments sont aussi fort, mais je me sens de moins en moins prisonnière d'eux. Le petit bout d'ange est assis sur son nuage. Les ténèbres l'on laissé tranquille. Il a le droit de dire ce qu'il ressent sans qu'on lui demande de se taire. On le laisse espérer même l'inespérer. Je m'inquiète pour lui quand on arrivera à jeudi. Il m'a dit peut importe ce qui se passe après je veux juste lui dire que je l'aime. Et ça changera quoi? Il m'a répondu peut être pour toi rien mais pour moi je l'aurais dit et elle le saura. Et même si ce n'est pas réciproque ou qu'elle se moque de moi je m'en fiche bien car ce qui importe c'est de le dire et de ne plus faire comme si c'était le contraire. Vivre en faisant taire son coeur ce n'est pas une vie. Et puis tu le sais à t'il ajouté. Ce qui doit arriver arrive, ce qui doit être réunit le sera la, il y a un temps pour tout et même si ce n'est pas dans cette vie ça sera dans une autre soit patiente et espère.
Oui je sais ce bout d'ange est un vrai malade moi je pense qu'il les bouffe ses nuages... Mais qu'est ce que tu veux faire, je préfère le laisser ainsi et le voir sourire plutôt que de le mettre dans le noir des ténèbres, sinon il deviendrait un vrai démon.
Il n'empêche que parfois j'aimerai ne rien ressentir.. Mais la souffrance et le bonheur c'est ce qui nous rappelle que nous somme en vie...
Je te laisse dur de taper avec un plâtre...
A bientôt petit lion